Les origines du château du Grand Perron correspondent à une maison forte, bâtie sur les terres du Perron, appartenant à Lambert Besson. François Ier, suite à une visite, ordonna au propriétaire de la « reconstruire et la fortifier ».
Au fil des époques, le château fut vendu et changea ainsi de nombreuses fois de propriétaires.
C’est en 1675, lors de l’agrandissement du château, à la demande de Lambert de Pontsainpierre, que le château connait le plus de modifications. La galerie passe de deux à quatre arcades. Ces dernières sont rythmées par des colonnes couronnées de chapiteaux corinthiens, le tout accompagné de balustrades, surlignées de bandeaux moulurés. Cette nouvelle façade est attribuée à Philibert De l’Orme. Elle constitue l’élément remarquable du Grand Perron. Un grand escalier fait partie intégrante de cet espace.
La révolution change d’affectation du château, il devient alors une maison de secours et des orphelins. Puis, plus tard, en 1957, accueille les malades atteints par l’épidémie de grippe asiatique.
Aujourd’hui, le château est à l’abandon et ce depuis plusieurs dizaines d’années.
La façade «Renaissance» avec la toiture du corps central du château du Grand Perron fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis 1979.
En plein coeur des 80 hectares du centre hospitalier, le Grand Perron offre un espace paisible à ses futurs résidents. Situé à l’extrémité du CHU, dans un petit écrin de verdure, le château est une petite parenthèse.
Les hôpitaux Lyon Sud sont très bien desservis aussi bien par les routes que par les transports en communs et le seront davantage d’ici quelques années grâce à de nouveaux projets d’urbanisation.
En outre, le 11 décembre 2013 la gare d’Oullins (situé à environ 3Km du Grand Perron) est devenue un pôle d’échange multimodal lors de la mise en service du prolongement de la ligne B du métro de Lyon. Désormais cette ligne permet de relier Oullins aux centres névralgique de la ville comme Part-Dieu, Jean Macé, Saxe Gambetta, et offre de nombreuses correspondances.
La gare accueille également des lignes TER Rhône-Alpes entre Lyon-Perrache et Givors-Ville par la rive droite du Rhône.
A terme, la ligne B du métro doit se prolonger pour relier le secteur des Hôpitaux Sud ; une étude pour une extension vers les hôpitaux sud et Saint-Genis-Laval sera bientôt lancée par le Sytra.
Ce prolongement s’inscrit dans le cadre du Plan des Déplacements Urbains de l’agglomération lyonnaise adopté en 1997.
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